Bâle 2002

Par Ze White Rabbit

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La partie Sud-Est du Lac de Zurich, escale de ce voyage à
Bâle
 

Arrivé le vendredi 5 avril, j'ai fait un petit tour de la foire
pour tâter le terrain. Cette année, la tendance est résolument
aux boîtiers de forme (rectangulaire, carré, carré galbé,
tonneau) et des matériaux, avec une dominance des teintes champagne-cuivre-tabac
et un retour en force de l'or, brossé.

J'ai apprécié:

 
• Breitling, qui a décidé de mettre la barre haut concernant

la finition de ses mouvements, avec Kelek sous la main. Kelec, qui a réalisé
pour la marque de Grenchen le module d'une très belle Navitimer QP.
• Epos, qui sort des montres à tout petit prix inspirées

des années 1920, à l'instar de Frank Muller et Roger Dubuis.
A surveiller de près!
• Festina, qui a sortit une très jolie série commémorative,

qui ne va pas sans rappeller Dubey & S.


 
 

• Laco, qui a sortit une série de 25 montres rectangulaires en

or 18ct, produites par Lacher et basées sur un calibre mécanique
PUW rectangulaire des années 1970.
• Martin Braun

, qui partageait le stand avec
CCM Braun
, la boîte de son père, spécialisée dans la confections
de boîtiers sur commande pour mouvements d'époque et de poche.
Martin fait des superbes montres avec ou sans complications très élaborées.
A surveiller de près!


 
 

• Milleret

, une nouvelle marque suisse, particulièrement sa collection calendrier-phases
de lunes, qui préfigure une nouvelle tendance des matériaux
dans les teintes cuivre-tabac. Au programme: des montres joaillerie pour dame
et des complications pour homme, avec des modules Dubois-Dépraz et
un module chrono exclusif. Au niveau des prix, la marque a choisit de se
positionner dans la même niche que des marques comme Omega. On verra
quelle sera la réaction du public.
 

 
 
• Omega, qui a produit un chrono Seamaster America's Cup basé

sur un Valjoux 7760, avec les compteurs à 3, 6 et 9h.
• Seiko, dont la Spring Drive semble enfin prête pour la production.

Pour rappel, présentée il y a trois ans, la spring drive présentait
la combinaison d'un mouvement mécanique et d'un échappement
à quartz. Seiko, toujours très innovant en matière
de micromécanique et mouvements hybride, a été la première
à utiliser des micro-moteurs dans un chronographe analogiques à
quartz dans les années 1980, et à produire dans les années
1990 un mouvement à quartz sans pile et sans cellule photo-voltaïque.


 
 

• Timex, qui s'est enfin décidé à faire des vrais

montres en acier inoxydable, et pas des moins belles.
• Zenith, qui ajoute à sa collection Port Royal un chrono de forme

carrée basé sur son mouvement porte-bonheur, l'El Primero.

Je suis resté sceptique:

 
• Citizen, qui a sortit une très belle série de prototypes

de complications astronomiques. Malheureusement, pour les amateurs de mécanique,
ces montres sont toutes mûes par du quartz.
 
 

 
 
• Corum

, qui s'éloigne de son passé de haute horlogerie pour faire
dans le "fashion", façon Roberto Cavalli. Enfin d'un autre coté,la
marque semble avoir repris du poil de la bête sous la direction de Séverin
Wunderman, et a réalisé une innovation avec sa controversée
"Bubble", lançée l'année dernière.
• Universal

, après s'être plantée magistralement avec une politique
inconsistante durant les deux dernières décennies, la marque
a été rachetée par un groupe financier qui a planché
sur une restructuration complète. Malheureusement, les nouveaux gestionnaires
semblent indifférents au passé de manufacture de la marque.
Exit donc les mouvements mécaniques pour du quartz. C'est fort dommage
car Universal avait quand même quelques jolis calibres automatiques
à micro-rotor!

Le samedi 6 avril, j'ai retrouvé mes condisciples francophones
pour une visite chez Blancpain, chez qui nous avons joué à
Michaël Jackson avec des gants blancs. Après avoir suivit Bvlgari,
avec l'usage de mailles de bracelet en caoutchouc, Blancpain se lance dans
la foulée générale des gros boîtiers pour ses
montres "de ville". J'ai beaucoup apprécié leur jus d'orange,
pas acide du tout, et le petit cadeau de compliment aux visiteurs, une super
loupe d'hologer en aluminium anodisé.

Idem chez Bréguet, qui suit la mode des grands diamètres.
Nous avons aussi pu jouer à Michaël Jackson, et admirer de très
belles pièces.

 

A ce point, j'ai malheureusement du saluer mes condisciples pour faire un
tour des hall d'horlogerie et de joaillerie en la charmante compagnie d'une
orfèvre et d'une infirmière...

 

© Ze White Rabbit pour Chronomania.net Avril 2001
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